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Des études sur les plages de dégravement

Image Des études sur les plages de dégravement

Finalisées en 2012 par Hydrétudes, sous Maîtrise d’Ouvrage de l’Union des Associations Syndicales, les études menées sur 30 plages de dégravement – également appelées plages de dépôts ou de rétention – ont pour objectif l’étude d’incidence des curages réalisés régulièrement par les Associations Syndicales.

Dernière mise à jour : 30 septembre 2012

Les études  conduites sur les plages gérées par les AS membres de l’UNION s’appuient sur la réglementation en vigueur, et notamment l’arrêté ministériel du 30 mai 2008, fixant les prescriptions générales applicables aux opérations d’entretien de cours d’eau ou canaux soumis à autorisation ou à déclaration, en application du code de l’environnement.

Liste des 30 plages concernées

  • AS de Bas Grésivaudan : plage de la Grande Rigole, plage de la Fure.
  • AS de Bresson à Saint Ismier : plage du Ruisseau du Manival, plage du Craponoz, plage du Ruisseau de Crolles, plage du Ruisseau de Montfort.
  • AS de Comboire à l’Echaillon : plage du Furon, plage de l’Hérard, plage de la Voroize.
  • AS de Lancey à Gières : plage du Ruisseau du Versoud, plage du Ruisseau de Murianette.
  • AS de l’Echaillon à Saint Gervais : plage du Martinet, plage du Versoud.
  • AS de Pique Pierre à Roize : plage de Roize, plage de Malsouche, plage du Lanfrey.
  • AS de Saint Ismier à Grenoble : plage du Ruisseau de Jallières, plage du Ruisseau de Gamond, plage du Ruisseau de Corbonne.
  • AS de Supérieure Rive Droite : plage du de la Maladière.
  • AS de Supérieure Rive Gauche : plage du Ruisseau des Gayets, plage du Ruisseau de Villard Noir, plage du Ruisseau du Rôti, plage du Ruisseau des Chavannes.
  • AS de Tencin à Lancey : plage du Ruisseau de la Pierre.
  • AS de Voreppe à Moirans : plage de la Morge.
  • AS Drac Isère : plage du Verderet, plage du Sonnant.
  • Syndicat Unique de l’Oisans : plage de Sarenne, plage du Ruisseau des Moulins.

Un dossier de référence

Dépôt de matériaux solides sur la plage de La Pierre.

Pour chaque plage, ces études comprennent:

  • l’établissement d’un état de référence et d’un bilan sédimentaire,
  • l’estimation de l’utilité de la plage,
  • l’étude d’incidence et de gestion, comprenant la définition des mesures préventives, correctives et compensatoires éventuelles et la définition d’un « protocole de bilan » à 5 ou 10 ans,
  • un document opérationnel de gestion, d’entretien et de suivi de la plage.

Des procédures simplifiées

Bien connaitre le fonctionnement et les caractéristiques de ces plages, notamment grâce à une analyse hydro-morpho-dynamique, permet de mieux programmer les interventions régulières des AS. Les contraintes administratives seront désormais allégées car, sur la base du contenu de ces 30 rapports – un pour chaque plage – les AS ne seront plus obligées de demander systématiquement une autorisation préventive avant travaux. Une simple information adressée à la DDT (Direction Départementale des Territoires) suffira.

Effectuées selon des critères propres à chaque plage de dégravement, les interventions se dérouleront de façon à préserver le milieu naturel qui se développe au niveau ou en aval de chaque plage mais aussi à assurer un écoulement optimum pour chaque cours d’eau en cas de crue.